Après la chambre des Représentants, mercredi dernier, ce vendredi, c’était au tour du Sénat de donner son feu vert au président Barack Obama pour entrainer et armer les rebelles syriens dit « modérés » officiellement dans le but de combattre l’organisation extrémiste dite l’État islamique.
C’est l’une des rares fois, au cours de ses deux mandatures, que le président américain est suivi par les deux chambres du Congress.
Reste que ce plan de la Maison Blanche ne fait pas l’unanimité. Aujourd’hui, sur 100 sénateurs, 22 (10 démocrates et 12 républicains) ont voté contre.
En dépit de l’objectif affiché officiellement, il est évident que ce qu’on appelle « les rebelles modérés » vont utiliser leurs acquis obtenus des Américains contre l’armée et les forces de l’ordre syriennes ; ce qui ne fera qu’aggraver la tragédie du peuple syrien. Si ce plan marchait, à terme le résultat serait, sans conteste, l’irakisation du pays avec une anarchie généralisée et un pouvoir purement formel prêt à composer avec le diable pour survivre.
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