Ils ont l’oreille chaste et la trique facile.
À Montréal, dans ses fondements, la 18e édition de la journée d’action contre la brutalité policière n’a pas été démentie par les faits. Encore une fois, ce samedi après-midi, dès le démarrage de la manifestation, à proximité de la station Jean-Talon du Métro de Montréal. Des agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont signifié aux organisateurs que leur manifestation était illégale. Motif : les services de sécurité de la ville n’avaient pas reçu d’itinéraire précis à l’avance.
Face à la détermination de certains jeunes, le SPVM épaulé par la Sécurité du Québec (SQ) a procédé à l’arrestation de 280 manifestants. L’un des manifestants a, par ailleurs, été légèrement blessé. Les manifestants appréhendés risquent de lourdes amendes.
Organisé par le Collectif opposé à la brutalité policière (COBP) depuis 1997, cette journée a toujours été marquée par une répression policière démesurée avec un pic de 371 arrestations en 2002.
Sur son site (https://www.cobp.resist.ca) le COBP dénonce « un état policier paramilitaire et la répression politique », tandis que des banderoles accusent la police d’être une « milice du capital ».


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