Après Michel Gaudin dans l’après-midi de mardi, à son tour, Claude Guéant, l’ancien ministre de l’Intérieur à été à son tour libéré de sa garde à vue, dans la soirée à l’issue d’un interrogatoire qui a duré 15h.
A la sortie de Claude Guéant des locaux de l’Office central de la lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales à Nanterre, son avocat Me Philippe Bouchez-El Ghozi a livré à la presse la déclaration suivante : « Sa garde à vue s’est déroulée dans des conditions tout à fait classiques, puisqu’encore une fois, cette procédure est habituelle dès lors qu’on veut entendre une personne plus de quatre heures et vous avez constaté que c’était le cas aujourd’hui, puisque beaucoup de questions lui ont été posées et qu’encore une fois, il a apporté beaucoup de réponses. Il a rappelé ce qu’il a toujours indiqué ; c’est-à-dire qu’en la matière, il s’est borné dans ses fonctions à rétablir une insuffisance de dotation budgétaire à un certain nombre de fonctionnaires du cabinet du ministre de l’Intérieur qui avaient, en 2002, une insuffisance de traitement et qu’il a fallut corriger, comme le parlement l’a fait en augmentant en trois années en 2002, en 2003 et en 2004 jusqu’en 2005, la dotation budgétaire de ses fonctionnaires. Il a contribué à assurer cette phase de transition, comme le révèle d’ailleurs très clairement le rapport des deux inspections qui avait été demandé par le ministre de l’Intérieur au mois de juin 2013 »
Cité par Ouest France, Me Philippe Bouchez-El Ghozi a ajouté que son client « n’est accusé de strictement rien » en déplorant « la façon dont il est régulièrement mis en cause ».
Toutefois, sur le fond du dossier des primes distribuées au ministère de l’Intérieur de 2002 à 2004, rien n’est encore réglé, puisque selon le parquet de Paris l’enquête préliminaire ouverte pour « détournement de fonds publics et recel » se poursuit.


Laisser un commentaire