
L’île de Svalbard pourrait devenir le premier cimetière du mammifère à la fourrure blanche (photo d’écran The Guardian-DR)
La fonte de la banquise pourrait s’avérer fatale pour le grand ours à la fourrure blanche
«Il n’y avait tout simplement pas de graisse sur lui ; Il était juste complètement rabougri et desséché, un spécimen très, très maigre d’un ours polaire (…). Il ressemblait simplement à un tapis car il n’y avait plus de poids sur lui. », déplorait le photographe passionné de l’environnement Ashley Cooper, cité par NBC News. « Lui », c’est l’un des animaux les plus emblématiques de la planète : l’ours polaire dont certains mâles peuvent peser jusqu’à 600 kg. Le redoutable prédateur dont l’épaisseur s’était ainsi effacée sur le sol déneigé de l’île arctique de Svalbard (Norvège) était, selon toute vraisemblance, mort de faim. La fonte des banquises son territoire de chasse favori le réduit à la famine et à la mort par épuisement.
20 000 à 25 000 ours blancs
Selon le même média, citant Polar Bear International, « la perte d’océans de glace a augmenté le nombre de noyades et de cannibalisme, et une baisse générale de la population ». Or il semblerait que d’ici 2054, l’arctique pourrait perdre toute sa calotte glacière ; ce qui résonne comme un requiem pour le grand prédateur blanc dont on
dénombre 20 000 à 25 000 têtes réparties en 19 populations de par le monde. Le même sujet a également fait la « une » du The Guardian et du site de Polar Bear International.
La population la plus importante des ours polaires se trouve au Canada. Elle représente 60 à 80% de l’espèce dans le monde.
Dahmane Soudani
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