Theresa May aurait ordonné à des sous-marins de faire mouvement en direction de l’est de la méditerranée.
À moins d’un dérapage très sérieux, les Etats-Unis et la Russie ne vont pas se faire la guerre. En revanche, ce sont les partenaires de chacune des deux superpuissances qui risquent de faire les frais de cette confrontation. Si les hostilités étaient déclenchées, on pourrait assister au scénario suivant : Les États-Unis frapperaient la Syrie en évitant les bâtiments officiels et surtout les sites russes. La Russie réagira de façon modérée en abattant quelques missiles, sans plus. En revanche, c’est sur l’Angleterre que risque de s’abattre la colère de Moscou. Les sous-marins de la couronne qui se rapprocheront des côtes syriennes et libanaises pour avoir la Syrie à portée de tir risquent d’y rester. Ces derniers temps, Londres a trop barbé les Russes et pour Moscou, couler l’un de ses bâtiments serait un signal assez fort pour calmer le royaume devenu un peu trop trublion. L’armée russe pourrait simplement recourir au système de brouillage Khibiny pour aveugler le bâtiment avant de le couler.
Le 10 avril 2014, en pénétrant en mer Noire, l’USS Donald Cook en avait fait l’expérience à ses dépends. Il a suffit d’un SU 24, doté de ce système, pour neutraliser le célèbre bâtiment. Le brouillage était tellement puissant que tous ses équipements électroniques étaient mis hors d’usage. Entre les deux superpuissances cela pourrait se résumer à : tu frappes mon partenaire, je frappe le tiens, même si pour Moscou, la cible semble démesurée.
Votre commentaire