« Lorsque les mots perdent leur signification, les peuples perdent leur liberté », disait Confucius
Le coup de force organisé en Syrie, dans le but évident de renverser le gouvernement en place est conduit à travers des actions militaires soutenues par des pays étrangers, mais aussi à travers une gigantesque campagne de falsification de la réalité menée tambour battant par la presse bien pensante.
Ainsi, l’action actuellement menée par l’Armée arabe syrienne pour libérer la zone hydrique de Wadi Barada, principale source d’approvisionnement en eau potable de Damas (5,5 millions d’habitants) est présentée comme « des raids intenses du régime en violation du cessez-le-feu établi dans la perspective de la conférence d’Astana ». Or les auteurs de tels écrits savent pertinemment que c’est essentiellement al-Nosra, la branche syrienne d’al-Qaïda, qui a pris le contrôle de ces sources et qui depuis exerce un chantage criminel sur les populations. Ils savent également qu’al-Nosra, comme le soi-disant État islamique sont exclus des futurs pourparlers d’Astana -capitale du Kazakhstan- qui devront débuter le 23 janvier prochain.
Dans le même temps, ces mêmes rédacteurs « modérés » passe sous silence, la découverte, à Alep est, par l’armée syrienne, de substances chimiques d’origine saoudienne. Citée par l’agence Sana, les militaires donnent même la composition de ces substances. Il s’agit essentiellement « de souffre, de chlore et de matières premières pour les granules en plastique ». Il est clair que, de plus en plus, les média les plus influents, au lieu d’informer leurs lectorats sont de plus en plus enclins de leur dicter comment regarder le réel à travers un prisme qu’ils avaient préalablement établi. Il s’agit là sans conteste d’un tournant extrêmement dangereux en matière de manipulation de l’opinion.
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