Avec sa famille, Barack Obama inaugurera le printemps 2016 à la Havane, mais ses opposants républicains sont décidés à renvoyer les relations américano-cubaine à la période glacière.
Bannière étoilée enrobant les rondeurs de jeunes filles, estampillant les tee-shirt des jeunes cubains ou encore sur les bacons des modestes foyers de la Havane en plus des affiches officielles grand format, ce sont là certains des éléments les plus visible apparus à l’occasion de la visite de Barack Obama, premier président des États-Unis à se rendre sur l’île depuis 88 ans ; le dernier locataire de la Maison Blanche ayant foulé le sol cubain fut John Calvin Coolidge (1872-1933) en 1928.
Accompagné de son épouse, le président Obama est arrivé en début de soirée à l’aéroport José Marti. Dans une première et brève intervention publique, il a tenté de dédramatiser les effets de près de 90 ans de relations tendues entre les deux pays.
Demain, lundi, le président américain rencontrera son homologue cubain Raul Castro. Il devra également prononcer un discours qui sera retransmis en direct par la télévision cubaine.
Les investisseurs américains à l’assaut de la Havane
Barack Obama devra en outre rencontrer le cardinal Jaime Ortega qui a joué un rôle majeur dans le rapprochement américano-cubain, officialisé en décembre 2014.
Résultat immédiat de ce réchauffement des relations entre les deux pays, bientôt les Américains pourront voyager librement à Cuba et le groupe hôtelier américain Starwood vient de signer un accord avec les autorités cubaines pour ouvrir ses premiers pavillons.
Reste que le Congrès dont les deux chambres sont dominées par les républicains menace de s’opposer aux sanctions américaines qui frappent de plein fouet, depuis plusieurs décennies, l’économie cubaine.
Avec sa famille, Barack Obama inaugurera le printemps 2016 à la Havane, mais ses opposants républicains sont décidés à renvoyer les relations américano-cubaine à la période glacière.
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