Très courtisé par la presse, à New York, c’est Vladimir Poutine qui fait l’évènement aux Nations Unies. Après son discours à devant l’Assemblée générale où il a clairement signifié que l’ère d’un monde avec un seul centre de décision est révolu, il donne un véritable coup de pied dans la fourmilière. À l’issue de son entretien avec Barack Obama, il a déclaré à la presse : « J’ai le plus grand respect pour mes homologues américain et français mais ils ne sont pas syriens et n’ont donc pas à être impliqués dans le choix des dirigeants d’un autre pays ». La messe est dite !
La Syrie est aujourd’hui non seulement une zone de fracture géostratégique, mais un espace de rupture entre le principe de souveraineté nationale consacré par le droit international et la doctrine de la vassalisation des États les plus faibles militairement qui relève des voies de fait, ne reposant sur aucun principe du droit.
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