La presse à grande audience a passé cette information à la trappe. Mais ça, ce n’est pas nouveau et l’information est de plus en plus dans le non-dit.
Andrew Schapiro, l’ambassadeur américain à Prague, a été mal inspiré de désapprouver publiquement, à la télévision tchèque qui plus est, il y a peu de temps, la visite Milos Zeman, le président de la République Tchèque à Moscou pour la célébration du 70e anniversaire de la Grande Victoire sur l’Allemagne nazie. Furieux, celui-ci n’a pas mâché ses mots. « Je ne pense pas que l’ambassadeur tchèque à Washington se permettrait de donner des conseils au président américain sur ses destinations de voyage », s’insurge le président tchèque avant d’ajouter : « Je ne vais pas laisser tout ambassadeur donner son avis sur mes voyages à l’étranger (…) La porte du Château de Prague (NDLR. Siège de la présidence de la République) est désormais fermée pour l’ambassadeur Schapiro ».
« Il a agi en tant que président »
Commentant cet incident, Petr Hajek, le rédacteur en chef du portail Protiproud estime, de son côté que Milos Zeman a agi en président de la République et non en tant que vassal à la tête d’un protectorat.
Il semblerait que la ligne suivie par Andrew Schapiro est en tous points, identique à celle inaugurée par son prédécesseur Norman Eiser.
Rappelons pour mémoire que plus que tout autre pays au monde l’ex-Union soviétique avait payé le prix fort pour libérer le monde du joug nazi. Près de 27 millions de citoyens de cette union y avaient laissés la vie. Un sacrifice sans exemple par ailleurs, aujourd’hui piétiné, en toute indécence et toute honte bue, par des dirigeants élus et recyclés lieutenants des multinationales.
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