Angus Houston, le coordinateur, depuis la ville australienne de Perth, des opérations multinationales de recherche du vol MH370 de la Malaysia Airlines, a confirmé, ce dimanche, la détection de signaux d’impulsion détectés par deux navires, le chinois Xainxun 01 et l’australien Ocean Shield. Mais, il reste quand même deux problèmes à résoudre et non des moindres. Primo, selon les informations rendues publiques, il n’y a pas de débris, dans les endroits où ces signaux ont été relevés. Secundo, les deux points de détections se situent à environ 300 milles (555,6 km) l’un de l’autre.
Angus Houston a donc appelé à la prudence. Depuis le Japon où il effectue une visite officielle, le Premier ministre australien lui emboite le pas incitant à ne pas « tirer de conclusions hâtives ». Quant au ministre de la Défense, David Johnston, il penche plutôt vers une fausse piste. Malgré ces appels à la prudence. On sent tout de même que les trois responsables australiens restent optimistes.
Il y a enfin un dernier écueil, la profondeur de l’océan à l’endroit où se déroulent les opérations de recherche. Elle avoisine les 4 500 mètres.
Rappelons, qu’hier, samedi, dans le sud de l’océan Indien, dans une zone située à 25 degrés sud et 101 degré est, le navire chinois Xainxun 01 avait détecté, pendant 90 secondes, un signal d’impulsion d’une fréquence de 37,5 KHz/seconde. Ce niveau d’émission correspond à la fréquence des radiobalises des boites noires.
Va-t-on vers la découverte d’une boite noire sans trace physique de l’appareil, sans débris ? Si tel était le cas, pour le moins inédit, quelles seraient les nouvelles pistes à explorer ?
Dahmane Soudani


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