À New York, la Russie vient d’opposer son véto à une résolution du Conseil de sécurité sur le référendum de demain en Crimée. Le projet de texte présenté par les Etats-Unis soutenait que la consultation populaire organisée, le 16 mars, sur l’avenir de la péninsule était « illégitime » et appelait tous les pays à ne pas reconnaître les résultats. Treize pays ont soutenu le projet américain, mais la Chine s’est abstenue.
Au même instant, la vice-Premier ministre de Crimée, Olga Kovitidi a appelé l’Union européenne à soutenir le référendum en Crimée en faisant porter la responsabilité de l’évolution actuelle à Kiev. « Nous avons peur des autorités de Kiev et nous ne les croyons pas », assène Olga Kovitidi en s’élevant contre la politique linguistique de l’Ukraine allant jusqu’à interdire l’utilisation de la langue russe.



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