L’encours des réserves de change de l’Algérie a atteint, au 31 décembre 2012, le seuil de 190,66 milliards de dollars, en hausse de 8,44 milliards de dollars par rapport à la même date en 2011. Ce niveau qui relate les montants escomptés, mais pas encore arrivés à échéance, représente, selon Mohamed Laksaci, plus de 36 mois d’importation de biens et de service. Le gouverneur de la Banque d’Algérie (BA) présentait, ce mercredi à Alger, le rapport annuel de l’institution financière centrale algérienne.
Rapportée au PIB, la position financière extérieure nette de l’Algérie –réserves officielles de change moins la dette extérieure- représentait, à l’issue de l’exercice 2012, un ratio de 91,55%.
Il n’en demeure pas moins que la vulnérabilité de la balance des paiements liée à la tendance haussière des importations des biens et des services rend cet indicateur des flux moins résistant à un éventuel choc extérieur, comme, par exemple, une baisse du prix des hydrocarbures.
Sur un autre registre, en 2012, le taux annuel d’inflation a culminé à 8,9% -un des plus élevés au monde- contre 4,5% en 2011 ; une envolée qui serait, selon la BA, liée à une hausse sans précédent des prix des produits frais de consommations.
À titre d’exemple, en 2012, le taux d’inflation dans les pays voisins était de 1,3% au Maroc, 5,3% en Tunisie et de 2% en France.


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