Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre turc se croit tout permis. Contre quelques dizaines de manifestants pacifiques –et ceux-là le sont vraiment- rassemblés à la place Taksim à Istanbul, il a ordonné à sa police de faire un usage excessif de la force ; une action, menée, ce vendredi à l’aube et qui s’est soldée par plusieurs dizaines de blessés et une soixantaine d’arrestations.
Heurtés par la méthode, des centaines de citoyens et des associations de la société civile ont alors battu le rappel.
Résultat, de quelques dizaines de personnes, l’événement a viré vers un affrontement généralisé entre plusieurs milliers de manifestants et les forces de l’ordre.
Certes le projet qui devait transformer l’emblématique place d’Istanbul, notamment en reconstruisant une ancienne caserne de l’armée ottoman, mais aussi la destruction de 600 arbres –Aïe !-, est important, même s’il demeure très controversé, mais les contestataires délogés, à l’aube, à coup de matraques, grenades lacrymogènes et de jets d’eau ne menaçaient pas l’État turque dans ses fondements. Qu’aurait fait Recep Erdogan si tel était le cas ?
Refusant toute concession, il a déjà déclaré : « Faites ce que vous voulez, nous avons décidé ». C’est le fait du prince !
MaghNord 
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