Hier, Samedi, 14 ans jour pour jour après sa première élection à la tête de l’État algérien, le Abdelaziz Bouteflika a été transféré, dans après-midi, à l’hôpital militaire Val-de-Grâce à Paris pour « des examens médicaux supplémentaires ». Selon le Pr Rachid Bougherbal, directeur du Centre national de la médecine sportive, cité par la radio algérienne, le chef de l’État algérien a été victime d’un accident ischémique.
Pouvant avoir plusieurs causes, l’ischémie se caractérise par la baisse, souvent passagère, de l’apport sanguin à un organe ; ce qui entraine une réduction de son oxygénation et des séquelles pouvant aller jusqu’à l’arrêt fonctionnel –irréversible- de cet organe. Cela dépendra de la durée de l’incident.
« De son côté, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a rassuré, samedi depuis Béjaïa, sur l’état de santé du président de la république, affirmant que son état de santé n’est pas du tout grave », indique l’agence APS.
Selon l’agence AFP, M. Bouteflika a été victime d’un AVC –accident vasculaire cérébral-.
Âgé de 76 ans, le président algérien a déjà séjourné dans le même établissement hospitalier parisien en 2005 où il a été opéré –officiellement- d’un ulcère hémorragique de l’estomac.
Le dernier incident dont a été victime le chef de l’État algérien soulève de nombreuses questions. Est-il aussi anodin que les autorités algériennes ont tendance à le présenter ?
Au pouvoir depuis 14 ans, Abdelaziz Bouteflika, pourra-t-il aller au bout de son troisième mandat qui arrivera à terme 2014 ? Pourra-t-il briguer un quatrième mandat comme beaucoup de sources lui en prêtent l’intention ?
En tout état de causes, dans le cas d’empêchement du président de la république, l’intérim sera assuré par Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation –seconde chambre du parlement algérien-.
Cela dit, selon le Pr Rachid Bougherbal, ce dimanche, l’état de santé du Président Bouteflika « évolue bien » et que l’accident ischémique dont il avait été victime n’a pas laissé de « lésions séquellaires ». Le chef de l’État algérien devra cependant compléter son bilan de santé, au boulevard Port-Royal et sera astreint au repos pendant quelques jours.
D. S.



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