Marathon de Boston. Pas d’autres bombes que celles qui ont explosé.

Après la folle course à l’information qui avait pris, lundi en fin de journée, le relai du marathon de Boston et les erreurs inhérentes à ce genre de situations, les responsables chargés de l’enquête ont, désormais, le quasi-monopole des sources. La sortie des informations étant mieux maitrisée, les premières mises au point sont tombées, ce mardi matin (heure locale). Selon les enquêteurs, à l’exception des deux engins, de fabrication artisanale, qui ont explosé, à proximité de la ligne d’arrivée, aucun autre dispositif à base d’explosifs n’avait été découvert.  Par ailleurs, pas moins de 176 personnes ont été admises dans les différents hôpitaux pour des blessures causées par les deux déflagrations dont 17 sont dans un état grave. Rappelons que trois personnes dont Richard Martin, un enfant de 8 ans, ont été tuées par les deux déflagrations.

S’appuyant, sans doute sur des informations encore confidentielles, la Maison Blanche a déclaré que les attentats de Boston seraient traités comme un « acte terroriste » ; ce qui a permis au FBI de prendre la direction des opérations.

À ce stade de l’enquête, officiellement, aucune personne suspecte n’est en garde-à-vue. Un jeune saoudien blessé, par l’une des deux explosions, avait été, pendant un moment, suspecté et interrogé, son appartement avait également été perquisitionné, dès lundi soir, mais il semblerait, à présent, qu’il est hors de cause. On ne sait pas non plus si cet attentat avait été organisé de l’extérieur ou depuis les Etats-Unis.

Selon The Boston Globe, les expertises réalisées par les spécialistes n’ont détecté ni radiation, ni agents chimiques, mais d’après plusieurs média, les deux bombes qui avaient explosé étaient bourrées de billes de roulement.

Le président américain Barak Obama se rendra, jeudi prochain à Boston, pour une cérémonie de recueillement à la mémoire des victimes.

L’attentat de Boston a été unanimement condamné de par le monde.

Ailleurs dans le monde, les marathons de Madrid et de Londres sont maintenus, mais ils vont se dérouler sous haute surveillance.