Dans la loi des séries, une tuile n’arrive jamais seule. C’est le sort qui semble s’acharner sur l’ancienne idole du cyclisme mondial, l’Américain Lance Armstrong. Après le retrait de sept titres du Tours de France et sa radiation à vie par l’Union cycliste internationale (UCI) le 22 octobre 2012 pour dopage, sur l’énergique insistance de l’agence américaine antidopage (USADA) et suite à ses propres aveux faits en janvier 2013, sur la prise de substances interdites, c’est au tour des assurances et divers sponsors de lui demander des comptes.
La Nebraska Company emboite le pas à la société d’assurance SCA qui lui réclamait déjà le remboursement de 7,5 millions de dollars de bonus, en engageant, à son tour, une procédure contre Lance Armstrong et Sports Tailwind Corp, société qui gérait son ancienne équipe, pour la restitution de 3 millions de dollars de bonus versés pour ses trois premières « victoires » au Tour de France.
De fait, la fortune de Lance Armstrong, estimée à 125 millions de dollars paraît bien maigre pour faire face aux remboursements légaux estimés à 106 millions de dollars qui pourraient lui être réclamés, sans compter que le gouvernement fédéral pourrait de son côté exiger 90 millions de dollars pour fraude au dopage, alors que l’ancien coureur était sponsorisé par the United States Postal Service.
Dahmane Soudani



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