Hamadi Jebali, le Premier ministre tunisien issu des rangs du parti fondamentaliste Ennahdha, a annoncé, ce mardi sa démission de la présidence du gouvernement. Son projet de gouvernement de compétences nationales, en clair de technocrates, qu’il voulait former en vue de l’organisation des prochains rendez-vous électoraux, n’ayant pas pu aboutir, le locataire du palais de la Kasbah en a, en toute logique, tiré les conclusions. Soucieux de perdre les rennes de la vie politique en Tunisie, son parti Ennahdha a été le plus virulent détracteur de son projet formation d’un gouvernement apolitique. Reste que cette décision, pour le moins inattendue de Hamadi Jebali pourrait également s’inscrire dans la perspective des prochaines échéances électorales.
À ce sujet, M. Jebali s’est dit « prêt à rester au service du peuple » à la seule condition que le prochain gouvernement soit « à l’abri de tous tiraillements politiques et s’appuie sur une plateforme favorisant un dialogue national sans exclusions et fixant, en particulier, une date pour les prochaines élections »


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