Les Bahreïnis ne désarment pas. Ils veulent des réformes démocratiques et sont déterminés à les obtenir. C’est ce que rappelle l’opposition dirigée par le Collectif du 14 février –qui tire son nom du soulèvement du 14 février 2011- auquel se sont joints des chefs religieux comme cheikh Ali Salmane, chef d’Al-Wefaq. Les affrontements meurtriers de ce jeudi ont été relayés aujourd’hui, par de nouvelles manifestations à Manama et ses environs. Ils témoignent de la vigueur de ce mouvement qui se veut pacifique. Mais les autres monarchies de la région qui n’hésitent pas à semer le chaos dans les autres pays arabes, ont déployé des forces pour empêcher Bahreïn de poursuivre son cheminement, vers des réformes institutionnelles, vers plus de liberté, vers la démocratie ; des aspirations légitimes souvent maquillées et revendues à l’opinion publique arabe et mondiale sous le label de lutte confessionnelle.
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