19h27. L’armée algérienne tente toujours d’obtenir, par la négociation, la libération des autres otages parmi lesquels se trouvent des Américains. Ils sont toujours détenus dans la raffinerie du site.
19h27. le bilan provisoire fait état de 12 victimes parmi les otages; 18 terroristes ont été tués et un autre capturé vivant. au total 573 Algériens et une centaine de ressortissants étrangers ont été libérés par les forces spéciales algériennes dans des conditions dont les autorités algériennes ont, à maintes reprises souligné « l’extrêmement complexes ».
18h00. La même source gouvernementale révèle que les terroristes étaient équipés de missiles, lance-roquettes, grenade, fusils mitrailleurs et de fusils d’assaut. La présence de cet arsenal à proximité du site gazier d’In Amenas aurait pu provoquer « un véritable désastre avec des dégâts humains et matériels incommensurables ». « Ce groupe composé de (terroristes. NDLR) de plusieurs nationalités, munis également de ceintures d’explosifs, s’était fixé comme objectif suprême d’enlever le maximum d’otages occidentaux, causer le plus de dégâts matériels et humains sur place et acheminer les otages au Mali pour en faire une monnaie d’échange de leur perfide chantage« , poursuit l’agence algérienne d’information.
18h00. Les autorités algériennes renvoient les langues pendues à leur bilan et à l’inconséquence de leurs pratiques allant jusqu’à pointer l’amateurisme de certaine d’entre-elles. Citant une source gouvernementale, l’agence APS relate « Même de grandes puissances occidentales ont totalement échoué à libérer des otages, entre autres opérations de sauvetage, dans l’un des trois pays les plus pauvres de la planète, malgré l’armada mise en oeuvre, note la source gouvernementale.
Tout comme la campagne malienne a révélé, ce contre quoi l’Algérie a maintes fois mis en garde : la déstabilisation de la Libye a livré à la multinationale terroriste et ses relais les réserves d’armements lourds et sophistiqués et d’énormes couloirs de transit de terroristes alliés au grand banditisme et aux narcotrafiquants latino-américains et autres.
En dépit du caractère souverain de la décision de donner l’assaut décidé par les autorités algériennes lorsque le pire était à craindre, l’Etat algérien a tenu informés, comme le veut l’usage, les dirigeants des pays dont les ressortissants exercent sur la base d’In Amenas, indique-t-on de même source. »
Précisions : ne pas se tromper de terminologie
– El Mouaqquiin Bi Addam : les signataires par le sang
– Al Moulathimine : les enturbannés
– Katiba (pluriel katibate). Littéralement on peut traduire ce mot par « compagnie », mais dans le contexte du terrorisme, il est souvent utilisé pour désigner une organisation ou alors une faction ou entité particulière au sein d’une organisation.
D’après les connaissances dont on dispose, El Mouaqquiin Bi Addam serait une faction des Moulathimine que dirige le sanguinaire Mokhtar Ben Mokhtar
17h08. Citant des sources sécuritaires, le quotidien algérien El Watan indique que les éléments du Groupement d’Intervention spéciale (GIS) ont réussi à capturer un terroriste. Celui-ci a révélé que le commando dont il faisait partie dépend de la Katiba des Moulathamine et qu’au moment de l’attaque, il se composait de 32 terroristes. La même source précise que les sept hélicoptères mobilisés n’ont pas été utilisés pour des attaques –comme les terroristes ont réussi à le faire dire aux média internationaux via l’agence ANI-, mais pour rechercher les otages qui s’étaient mis à l’abri dans plusieurs endroits de la base vie.
17h08. Le quotidien El Watan rapporte que la première victime du groupe des Mouaqquiin Bi Addam –les signataires par le sang- est Amine Lahmar, un jeune agent de sécurité qui était de faction au moment de l’attaque. Malgré le nombre des terroristes et leur impressionnant arsenal, au prix de sa vie, Amine a fermement refusé d’ouvrir l’accès aux assaillants. Pour avoir assumé ses responsabilités, le jeune agent a été froidement abattu, à bout portant, d’une balle dans la tête. Avant de rendre l’âme le jeune Amine a eu la force et le courage d’actionner l’alarme ; ce qui a, sans doute perturbé le plan des terroristes. Ce type de victime mérite également respect et leur courage et leur dévouement de la considération.
15h38. Citant une source sécuritaire, l’agence APS rapporte qu’au total une centaine d’otages de nationalités étrangères, sur 132, ont été libérés par les forces spéciales algériennes. Les militaires algériens n’ont toujours pas renoncé à un dénouement pacifique pour libérer les derniers otages retenus sur le site, désormais à l’arrêt, de traitement de gaz.
15h00. Selon l’agence mauritanienne ANI des Américains seraient parmi le dernier groupe d’otages retenus par les terroristes. Selon la même source Mokhtar Belmokhtar, le chef terroriste dont l’organisation revendique l’attaque du site gazier algérien veut les échanger contre des islamistes détenus par les Etats-Unis.
Après-midi: Jean-Marc Ayrault, Premier ministre français s’entretient avec son homologue algérien Abdelmalek Sellal qui lui confirme que « l’opération se poursuivait » toujours.
Début d’après-midi : APS rapporte que l’installation gazière a été mise hors service pour éviter tout risque d’explosion. La même agence indique qu’au total, « 650 otages dont 573 Algériens ont été libérés, suite à l’intervention de l’armée et plus de la moitié des 132 otages étrangers ont été libérés ». S’agissant du groupe terroriste toujours retranché dans l’usine de traitement de gaz, pour l’heure, les militaires privilégient une issue pacifique avant de donner un nouvel assaut.


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