Encerclé par l’armée et les services de sécurité algériens, le groupe terroriste -constitué d’une vingtaine d’éléments- qui pris en otage , mercredi dernier, à l’aube, plusieurs dizaines de personnes dans une base vie de l’entreprise publique algérienne Sonatrach de Tigantourine, demande à quitter le site avec les otages étrangers. Les autorités algériennes assurent qu’elles ne donneront aucune suite à cette demande.
Comme nous l’avions supposé hier, Daho Ould Kablia ministre Algérien de l’Intérieur a confirmé, ce jeudi que le groupe terroriste des Moulthamine, plus exactement les Mouwaqiin Bi Dam comme les Signataires par le sang, « a agi sous les ordres du terroriste Mokhtar Belmokhtar ». On a également appris, ce jeudi, que la deuxième victime est de nationalité algérienne.
Des unités de l’armée algérienne et des services de sécurité encerclent toujours la partie du site où les terroristes se sont repliés avec les otages et « toutes les mesures ont été prises pour empêcher leur fuite », selon l’agence officielle algérienne APS. Des hélicoptères de l’armée algérienne survolent le site en permanence. À présent, le groupe terroriste demande de quitter la base vie du complexe gazier avec les otages étrangers. Mais le ministre algérien de l’Intérieur martèle, depuis mercredi, qu’aucune négociation avec les terroristes n’est possible.
La situation n’est pour autant pas aussi claire. Alors que mercredi, l’agence APS annonçait que les otages algériens avaient été libérés par « petits groupe », on appris ce jeudi que une trentaine d’Algériens sont parvenus à s’échapper du site. Selon d’autres sources, il s’agirait de 45 otage dont 15 ressortissants étrangers. Par ailleurs, M. Ould Kablia ne cesse de clamer que « Le groupe terroriste, qui a attaqué la base de vie, n’est entré ni du Mali, ni de Libye, ni d’un quelconque autre pays voisin », sans autre explication. On sait pourtant que la horde du terroriste Mokhtar Belmokhtar sévit surtout au Mali.
À Londres, William Hague, le patron du Foreign Office a déclaré à la BBC que l’Algérie et le Royaume Uni travaillaient en « étroite collaboration ». On également appris qu’une réunion du Cabinet Office Briefing Room A (COBRA) devait se réunir. Ce qui signifie qu’au minimum la prise d’otage d’In Amenas peut avoir des implications majeures à défaut d’être régionales.


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