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France. Nouveaux développements de la crise au sein de l’UMP : la volte-face de Copé

Journée de mercredi 28 novembre : les instances nationales muselées

Restés unis au Sénat, les parlementaires UMP se déchirent au l’Assemblée nationale.

 

À l’UMP, la bagarre de rue entre Jean-François Copé et François Fillon repart de plus belle, après la volte-face du premier qui désormais s’oppose à l’organisation d’un nouveau référendum. Au grand dam des militants de base, tout se passe comme s’il n’y avait que deux protagonistes avec chacun sa cour, qui ont droit à la parole. Les instances nationales de l’UMP quant à elles, allant du congrès au comité d’orientation en passant par le conseil national, le bureau politique et le collectif des secrétaires nationaux, ont été mises en sourdine ; un décor digne des systèmes totalitaires qui sape les fondements moraux de l’un des outils les plus précieux de la vie démocratique en France.

Le réalisme de Jean-Claude Gaudin a permis sauvegarder l’unité du groupe au Sénat

 

Dans l’après-midi

–       Au Sénat, 70 partisans de Fillon sur les 131 sénateurs que compte le groupe UMP ont voté pour de nouvelles élections, sans référendum préalable. Une quinzaine de sénateurs pro-Copé dont Roger Karoutchi, Jean-Pierre Raffarin et Jean-Claude Gaudin n’ont pas pris part au vote. À son corps défendant, en tant que président du groupe UMP au Sénat, le sénateur-maire de Marseille s’est retrouvé contraint et forcé de défendre la position de la majorité. « Le groupe, constatant que la proposition d’apaisement d’un référendum est repoussée, demande avec insistance l’organisation d’un nouveau scrutin dans un délai de 3 mois et dans des conditions incontestables », a concédé Jean-Claude Gaudin en ajoutant : « Il n’y a pas de scission du groupe UMP du Sénat (…)  Nous sommes un groupe uni ».

Dans la matinée.

–       Bruneau Lemaire : « Le comportement des deux camps est irresponsable, soyons clair : irresponsable ! »

–       Sur i>Télé, Henri Guaino qui pourtant avait soutenu, Jean-François Copé durant sa campagne « déplore » la suspension du référendum et qualifie la création d’un groupe parlementaire par François Fillon de « faute morale ».

10h30 : « Que chacun soit rassuré: personne n’a envie de maintenir deux groupes parlementaires à l’Assemblée nationale, et surtout pas François Fillon. Un groupe parlementaire, ça disparaît plus rapidement que ça n’apparaît », ironise Jérôme Chartier à l’endroit de Jean-François Copé.

10h. « J’arrête de jouer » déclare Jean-François Copé aux membres du bureau politique.

8h-10h30. Successivement, Laurent Wauquiez, Xavier Bertrand et Nicolas Sarkozy disent leur dégoût devant le spectacle désolant qu’offre leur parti politique. C’est une élection « vérolée par la somme de toutes les irrégularités », déclare notamment Laurent Wauquiez.

7h50. Dans une sorte de « j’y suis, j’y reste », Jean-François Copé estime que les conditions d’un nouveau vote n’étaient plus réunies dans la mesure où François Fillon et ses amis ont créé un nouveau groupe parlementaire.

6h30. La déclaration politique du groupe parlementaire filloniste « Rassemblement UMP » est publiées au Journal officiel. Les 68 députés qui portent cette initiative ont jusqu’à vendredi pour décider s’ils continuent à attribuer leur part de financement à l’UMP  (42 000€ par député) ou s’ils l’affectent à une autre formation.

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