Jeudi dernier, Abdellah Triki, secrétaire d’État tunisien chargé des Affaires maghrébines, arabes et africaines avait déclaré à l’agence Tunis Afrique presse (TAP) que, mis à part les Libyens, à partir du début du mois de juillet courant, les ressortissants des autres pays du Maghreb peuvent entrer en Tunisie sur simple présentation de leur carte nationale d’identité. Quatre jours plus tard, dans une déclaration faite au quotidien tunisien Essabah, Rafik Abdessalem, ministre des Affaires étrangères, apporte un démenti des plus cinglants à son collègue, en indiquant que le Gouvernement n’avait pris aucune décision allant en ce sens.
Ancien chef de département au centre d’études de la chaine de télévision qatarie Al Jazeera, Rafik Abdessalem était, également, à la même période, membre du bureau politique du parti islamiste Ennahdha dont il fait toujours partie.


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