L’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies, prévue du 9 au 23 septembre courant, va-t-elle, exceptionnellement, se tenir à Genève. Une délocalisation provisoire qui ferait suite à la décision de l’administration Trump d’interdire aux responsables palestiniens de participer à la 80e session onusienne. Plusieurs sites alternatifs évoquent cette hypothèse. Certains de ces portails dont celui animé par l’influent Judge Andrew Napolitano, font même état d’un vote tenu le 2 septembre et qui serait favorable à cette option par 154 voix pour et 2 contre. Ces mêmes milieux soutiennent que la Chine aurait joué un rôle très actif dans l’organisation et les résultats de ce suffrage.
Même si l’Assemblée générale dispose, en effet, de ce pouvoir de délocaliser temporairement l’une de ses sessions, même sans le feu vert du Conseil de sécurité, il n’existe aucune trace d’une telle consultation sur le site de l’ONU. Cela dit, il ne s’agit pas d’une première. En 1988 également, sous l’administration Ronald Reagan, les États-Unis avaient refusé le visa à feu Yasser Arafat pour l’empêcher de prendre la parole devant l’AG-ONU obligeant celle-ci à délocaliser sa session du 13 au 15 décembre de la même année, convoquée à cet effet, au Palais des Nations à Genève.
Une série de questions demeurent cependant sans réponse : cette information est-elle fondée ? qu’elle est sa source initiale ? Quel est le but d’une telle information ou désinformation à deux jours de l’ouverture l’Assemblée générale ? S’agit-il d’un moyen de faire pression sur les États-Unis pour les contraindre à revenir sur leur décision ou de les préparer effectivement à une telle décision qui serait déjà dans les tuyaux ? Ou tout simplement cette résolution n’a pas été rendue publique à la demande de pays membres, directement ou indirectement visés par son contenu ?
D. S.
MaghNord 
Laisser un commentaire