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Sommet Poutine-Trump. Le président américain veut la paix en Ukraine

Deux plans montrant les deux présidents allant l’un vers l’autre… pour la paix (c. écran-DR)

La rencontre entre les présidents russe et américain Vladimir Poutine et Donald Trump, dans le territoire de la base militaire d’Elmendorf-Richardson en Alaska a débuté, ce vendredi. Les deux hommes les plus puissants de la planète sont arrivés, en même temps, à l’aéroport d’Anchorage, la plus importante ville de cet État (291 000 habitants), devenu américain depuis 1867. Ils ont aussitôt marché l’un vers l’autre. On a bien vu l’empressement de Vladimir Poutine de rencontrer son homologue américain. À un moment donné, celui-ci s’est arrêté comme le veut le protocole pour attendre le président de la Fédération de Russie, mais n’a pas résisté à l’envie d’applaudir, à deux reprises, l’arrivée de son invité de marque. Ce fut un moment de grande sincérité entre les deux hommes et c’est peut-être ce facteur qui va sauver ce sommet, car en dépit d’une préparation qui a duré six mois, les conditions d’un succès, à l’issue de ce premier rendez-vous, sont minces.

Trump applaudit l’arrivée de son collègue russe (c. écran-DR)

Après la poignée de main tant attendue, sous les caméras du monde entier, les deux chefs d’État se sont engouffrés dans la même voiture, la limousine Cadillac présidentielle, The Beast également connu sous l’appellation First Car.

Les yeux et les oreilles du monde sont rivés sur la question ukrainienne, mais Donald Trump et son homologue russe vont sans doute parler de coopération spatiale, terrorisme, économie, finances, armements stratégiques, architecture de la sécurité en Europe et dans le monde et bien évidemment de la brulante question du génocide en cours dans la bande de Gaza et des massacres de Palestiniens en Cisjordanie.

Enfin la poignée de main tant attendue du monde entier (c. écran-DR)

Mais les ennemis de la paix ne désarment pas. Quelques heures seulement avent ce sommet historique, on a enregistré deux actes de provocation de nature à le saborder. Netanyahou, toujours lui, a publiquement déclaré son adhésion au projet du Grand Israël avec annexion du Liban, de la Jordanie et de territoires importants en Égypte, Arabie Saoudite, Irak et de la Syrie. Les flagorneries à la limite de la caricature de certains régimes arabes, de véritables charmeurs de serpents, ne peuvent conduire qu’à un tel mépris et de telles humiliations.

De son côté l’armée de Zelensky a bombardé le marché de Soumy, près de la frontière avec la Russie, faisant de nombreuses victimes, en accusant Moscou d’être à l’origine de cet acte odieux.

À propos de l’Ukraine, avant d’arriver Anchorage, le président américain a pris de court tous les pompiers pyromanes du Vieux Continent, en déclarant son immense souhait d’arriver à la paix, mais en restant, malgré tout très prudent « qu’est-ce qui fera le succès du sommet d’aujourd’hui. Je ne peux pas vous le dire, je ne sais pas. Rien n’est gravé dans du marbre. Je veux qu’on parvienne à certains résultats », déclare-t-il aux journalistes qui l’accompagnent en renvoyant certains des dirigeants européens à ce qu’ils sont. Ils ne seront associés au processus qu’une fois le cessez-le-feu acté.  « Je veux un cessez-le-feu. Mais cela n’a rien à voir avec l’Europe. Elle ne me dira pas ce que je dois faire. Mais elle sera évidemment impliquée dans le processus, tout comme Zelensky. Je veux qu’on parvienne rapidement à un cessez-le-feu ». 

Un grand moment de sincérité (c. écran-DR)

« Je ne sais pas si cela se fera aujourd’hui. Je serais déçu si nous n’y parvenions pas aujourd’hui. Tout le monde dit qu’il est impossible que cela se produise aujourd’hui. Moi, je dis simplement que je veux que ce massacre cesse. Je m’engage pour mettre fin à ces tueries. Nous ne donnons pas d’argent. Nous en gagnons. Ils achètent nos armes qu’ils (les fabricants) envoient à l’OTAN qui nous envoie de beaux et gros chèques, mais ce n’est pas ce qui m’intéresse. C’était un facteur important lorsque Biden avait dépensé 350 milliards de dollars sans parvenir à quoi que ce soit. Ce qui me préoccupe, c’est que la semaine dernière, ils (les Ukrainiens) ont perdu 7011 personnes, presque tous des soldats. Trente-six civils ont été touchés par des frappes de missiles et plus de 7000 soldats tués. C’est incroyable ! »

Dahmane SOUDANI

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