Pour le président américain, le seul interlocuteur crédible pour discuter, de l’Ukraine avec la Russie, sont les États-Unis.
Dans un post daté du 19 février courant, publié sur la plateforme « X », le président américain Donald Trump étrille le dirigeant, de fait, de l’Ukraine Volodymyr Zélensky. « Vous rendez-vous compte, un comédien au succès modeste, Volodymyr Zélensky, a convaincu les États-Unis d’Amérique de dépenser 350 milliards de dollars pour entrer dans une guerre qui ne pouvait pas être gagnée » commence par alerter le locataire de la Maison-Blanche, décidément en verve. Pour donner un ordre d’idée, 350 milliards de dollars, c’est presque le PIB du Qatar, la 52e économie du monde (données de 2018). Cette guerre « n’aurait jamais dû commencer, mais (c’est) une guerre qu’il ne pourra jamais régler sans les États-Unis et « TRUMP » », tance le président avant de déplorer : « Les États-Unis ont dépensé 200 milliards de dollars de plus que l’Europe, et l’argent de l’Europe est garanti, tandis que les États-Unis ne recevront rien en retour ». Et Donald Trump de s’interroger : « Pourquoi Joe Biden, l’endormi, n’a-t-il pas exigé la péréquation (équivalence), alors que cette guerre est bien plus importante pour l’Europe que pour nous » et que « nous avons un grand et magnifique océan comme séparation ? »
Les États-Unis vont sans doute enquêter sur les 175 milliards disparus
Fait aggravant, « Zélensky admet que la moitié de l’argent que nous lui avons envoyé a « DISPARU » ». La bagatelle de 175 milliards de dollars disparue dans le décor des inconnus -pour reprendre une expression chère à Mac Orlan- est un méga-scandale qui ne va sans doute pas rester sans suite. Alors que la presse décadente observe un silence gênant, beaucoup d’observateurs y voient déjà l’annonce d’une gigantesque enquête internationale. En attendant M. Trump qui qualifie Zélensky de dictateur, l’invite à penser, d’abord à sauver l’Ukraine. « Il refuse d’organiser des élections, (il) est très bas dans les sondages ukrainiens et la seule chose pour laquelle il était doué était de jouer Biden « comme un violon ». Dictateur sans élections, Zelensky devrait agir vite, sinon il n’aura plus de pays. »
« En attendant, nous négocions avec succès la fin de la guerre avec la Russie, ce que tout le monde admet (et) que seul « TRUMP » et l’administration Trump peuvent faire. Biden n’a jamais essayé, l’Europe n’a pas réussi à apporter la paix, et Zélensky veut probablement continuer à faire tourner le « train de la sauce ». J’aime l’Ukraine, mais Zélensky a fait un travail terrible, son pays est brisé et des MILLIONS de personnes sont mortes inutilement », conclut Donald Trump.
Les pyromanes, vont-ils s’en sortir avec des pirouettes ?
À coup d’incidences -insertions, dans ce cas, abusives, des vues de l’esprit des médias décadents-, les propos du président Trump, relatifs à l’Ukraine, vont, sans nul doute, être noyés dans des discours phoniques -des signifiants vides- qui n’auront pour unique raison que d’empêcher l’audience d’accéder à la factualité des évènements. Cette même presse tente désespérément et par tous les moyens, de mettre une chape de plomb sur les rôles de pyromanes exécutés par l’Anglais Boris Johnson et le Français Emmanuel Macron, contre l’avis de leurs populations respectives. Avant l’entrée en scène de ce duo de boute-en-train, François Hollande et Angela Merkel avaient déjà jeté le doute sur l’aptitude de leurs pays respectifs à contractualiser avec les autres nations en admettant publiquement qu’ils savaient que les accords de Minsk n’avaient pas vocation à être respectés, mais permettaient simplement à l’Ukraine d’avoir le temps de mieux s’armer et pour causer le plus de dommages possibles à la Russie. C’est également Londres qui, en s’abritant derrière l’OTAN a fourni les munitions à l’atome appauvri à la soldatesque de Zélinsky. Au bout de ces propensions mortifères inexcusables, on dénombre des centaines de milliers de morts, de blessés et de déplacés, d’énormes destructions et une Ukraine dont la survie est désormais aléatoire. Derrière ce péril, on retrouve encore les Anglais qui ont aidé les Ukrainiens à cibler Sébastopol, depuis Odessa. Les Russes ne vont plus accepter cette épée de Damoclès pesant sur leur flotte de la Mer noire et sur leur sécurité. Tous les observateurs s’accordent, depuis, à dire qu’à présent ils iront jusqu’à Odessa.
De leur côté, les contribuables européens ont subi une saignée biblique de 150 milliards de dollars sans aucun résultat positif. La posture de leurs dirigeants a, par ailleurs, mis leur sécurité en danger, en dévoilant au grand jour, les faiblesses et la fragilité de leurs armements ; Carences dont la Russie va sans doute informer tous ses alliés.
Nul n’est besoin de rappeler, encore une fois, le naufrage moral pour certains dirigeants européens de s’être alliés à des néo-nazis se réclamant de Stepan Bandera – en leur fournissant armes et soutien- juste pour assouvir l’instinct bestial de tuer du Russe, faisant ainsi porter un fardeau insupportable pour les futures générations de leurs pays.
Tous ces dirigeants qui ont ostensiblement poussé au conflit, qui ont de façon indécente soufflé sur la braise, sont tout de même des justiciables et auront peut-être, un jour, des comptes à rendre.
Dahmane SOUDANI



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