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Joe Biden gracie son fils Hunter

Il devait comparaître le 12 décembre courant dans l’État du Delaware pour détention illégale, en raison de son addiction à la drogue, d’arme à feu -un Colt Cobra 38 spécial- en 2018 et prendre connaissance de sa sentence pour évasion fiscale, entre 2016 et 2019, le 16 du même mois, en Californie. Mais Hunter Biden n’aura pas un deuxième procès au Delaware et échappera au verdict de la justice californienne. Ainsi l’a décidé Joe Biden, son père et président démocrate sortant des États-Unis ; une mesure d’exception qui a fait l’objet d’une déclaration du locataire de la Maison-Blanche, publiée hier, dimanche, par le service presse de la présidence.

« Aujourd’hui, j’ai signé une grâce en faveur de mon fils Hunter. Dès le jour de ma prise de fonctions, j’ai dit que je n’interférerais pas dans les décisions du ministère de la Justice, et j’ai tenu parole même lorsque j’ai vu mon fils être poursuivi de manière sélective et injuste (…) Il est clair que Hunter a été traité différemment », s’efforce d’expliquer Joe Biden.

Donald Trump, le président élu qualifie cette décision d’abusive et « d’erreur judiciaire ».  

Ce n’est pas la première fois qu’un président américain utilise son pouvoir pour commuer la peine d’un proche. Un jour avant l’expiration de son mandat, le président démocrate Bill Clinton avait gracié son demi-frère Roger Clinton pour des charges liées à la drogue. Un mois avant de quitter la Maison-Blanche, le président apparenté républicain Donald Trump a, lui aussi, gracié le père de son gendre Jared Kushner, Charles Kushner, pour des crimes multiples dont celui de fraude fiscale. Mais à la différence de Hunter Biden, Roger Clinton et Charles Kushner avaient déjà purgé leurs peines de prison et les grâces n’avaient pour autres conséquences que de leur procurer le pardon et/ou la réhabilitation.

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