Le groupe assure un service minimum et encore !
Alors que les massacres se succèdent à Gaza et au Liban, les chefs d’États et représentants de pays membres du groupe G20 qui se sont réunis à Rio de Janeiro, au Brésil, hier et aujourd’hui (18 et 19 novembre courant) se sont contentés d’une position des plus timorées. « Tout en exprimant notre profonde préoccupation face à la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza et à l’escalade au Liban, nous soulignons le besoin urgent d’accroître le flux d’aide humanitaire et de renforcer la protection des civils et exigeons la levée de tous les obstacles à la fourniture d’une aide humanitaire à grande échelle. Nous soulignons les souffrances humaines et les impacts négatifs de la guerre », clament-ils en évitant soigneusement de désigner les responsables de ces désastres humains historiques et d’appeler les instances internationales compétentes de prendre des mesures coercitives pour arrêter ce carnage.
Et aux acteurs de ce conclave de s’épancher : « Affirmant le droit des Palestiniens à l’autodétermination, nous réitérons notre engagement indéfectible en faveur de la vision de la solution à deux États où Israël et un État palestinien vivent côte à côte en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues, conformément au droit international et aux résolutions pertinentes de l’ONU. Nous sommes unis dans notre soutien à un cessez-le-feu global à Gaza conformément à la résolution n° 2735 du Conseil de sécurité de l’ONU et au Liban qui permette aux citoyens de rentrer chez eux en toute sécurité des deux côtés de la Ligne bleue. »
Des complices du génocide au conclave de Rio
Ces dirigeants ont pourtant des informations de première main sur des faits, du reste parmi les plus cruels de l’histoire de l’humanité, tels que la multitude des massacres de masse, des couveuses d’enfants prématurés, débranchées, le ciblage volontaire et prémédité d’enfants et de femmes enceintes, l’emprisonnement, la torture et l’assassinat de personnels du médical, l’assassinat massif de journalistes, l’élimination systématique de toutes les conditions de vie, la détention sans aucune charge de près de 10 000 palestiniens… et la liste est encore longue. Rien d’étonnant ! Pour l’histoire, certains des dirigeants présents de ce rendez-vous de la courbette sont directement impliqués dans le génocide en cours à Gaza et l’agression contre le Liban.
Ce dossier d’une gravité exceptionnelle est traité avec une légèreté telle que ces représentants n’ont même pas pris la peine de rappeler les mesures provisoires contenues dans l’arrêt de la Cour de justice du 26 janvier 2024 et l’avis de la même juridiction du 19 juillet 2024 -suite à une demande de l’A.G. ONU de 2022). Peut-être ont-ils déjà condamné aux oubliettes ces éléments constitutifs du droit international.
À propos, il parait qu’en boute-en-train de la nouvelle croisade, Macron ait fait une crise de ne pas voir la Russie condamnée pour son action dans le Donbass. Le fait du prince et le crime de lèse-majesté, nous y sommes ! Tout cela est bien triste !
Dahmane SOUDANI


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