Qu’attend le monde pour réagir avec fermeté ? Pourquoi cette licence octroyée à Israël de tuer, sans avoir à rendre des comptes ?
Un bombardement aérien israélien a provoqué hier (mercredi) un nouveau carnage dans le nord de la bande de Gaza en ciblant un immeuble habité provoquant la mort d’au moins 93 personnes dont 25 enfants et sans doute trois fois plus de blessés. Pour justifier cette horreur absolue les sanguinaires de Tel Aviv se contentent de clamer que « c’était à cause du comportement suspect d’un homme », selon ABC News. Même le Département d’État américain se dit horrifié par ce massacre.

On ne peut plus réduire cette machine à semer l’horreur et le crime de masse qu’est l’entité sioniste au criminel Netanyahou. C’est un système qui sème la mort et qui s’en nourrit. Lundi dernier, le parlement d’apartheid d’Israël, a voté un texte interdisant les activités de L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) l’agence des Nations Unies qui soutient les secours et le développement humain des réfugiés palestiniens. Une décision qui selon l’ONU « s’oppose à la Charte des Nations Unies et viole les obligations de l’État d’Israël en vertu du droit international ».
650 000 enfants hors du circuit scolaire
« Ces projets de loi ne feront qu’aggraver les souffrances des Palestiniens, en particulier à Gaza, où les gens vivent depuis plus d’un an un véritable enfer. Ils priveront plus de 650 000 filles et garçons d’éducation, mettant en danger toute une génération d’enfants. », ajoute le communiqué de l’ONU
En début d’année, déjà l’entité sioniste accusait les Palestiniens qui travaillaient pour cette agence d’être des agents du Hamas. Aujourd’hui, ils ne prennent plus de gants ils interdisent purement et simplement les activités de l’agence onusienne.
Il n’a plus que ceux qui ne veulent pas comprendre qui ne comprennent pas encore. L’objectif d’Israël est de poursuivre et de radicaliser le nettoyage ethnique qui a débuté en 1948 y compris par le génocide.
En attendant les décisions de la Cour pénale internationale devant suivre la requête de l’Afrique du Sud tardent à venir.
Dahmane SOUDANI


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