Le tireur aurait été arrêté et placé en garde-à-vue
Il était environ 14h, ce dimanche, sur son terrain à West Palm Beach, en Floride, l’ancien président et candidat à la présidentielle américaine de novembre prochain, Donald Trump, s’adonnait à son loisir favori : jouer au golf, lorsqu’une fusillade éclata entre des agents des services secrets, chargés de sa protection et un tireur embusqué dans un buisson à l’extérieur du terrain, mais à 450 mètres seulement du candidat républicain. Il n’est pas clair comment l’échange de tirs s’est produit.
Lors d’une conférence de presse à West Palm Beach, le shérif Ric Bradshaw a déclaré aux journalistes que des agents des services secrets avaient repéré le suspect, qui, selon eux, portait un fusil avec une lunette dans les buissons à l’extérieur du terrain de golf. Deux sacs à dos et une caméra GoPro ont été retrouvés contre la clôture près du fusil AK-47, a déclaré Bradshaw.
Par ailleurs, un représentant des services secrets a déclaré, lors de la conférence de presse, qu’il n’était pas clair si le suspect « avait pu tirer sur nos agents » avant que ces derniers ne tirent sur lui.
Gare à la banalisation de la violence politique !
Répondant au nom de Ryan Wesley Routh et âgé de 58 ans, le suspect a été arrêté et placé en garde-à-vue.
Peu après la fusillade et l’arrestation du suspect, Donald Trump a quitté son terrain de Golf sous haute sécurité et a rejoint son sa résidence privée de Mar-a-Lago en Floride. Steven Cheung, son porte-parole de campagne a déclaré dans un communiqué que le candidat républicain à la présidence était « en sécurité » après l’incident.
Ronald Rowe, le directeur par intérim des services secrets, se rend en Floride à la suite de cette deuxième tentative d’assassinat et Joe Biden est régulièrement informé de l’avancée des investigations.
Ce nouvel acte criminel sera, sans doute, perçu comme une nouvelle défaillance de la protection des candidats et une montée en puissance de la violence politique aux États-Unis. À moins d’un sursaut citoyen de grande envergure, elle aura pour conséquence objective de banaliser la violence ciblant les hommes politiques et préparent l’opinion à un assassinat de ce genre.
Dahmane SOUDANI



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