Le parti démocrate va immédiatement s’atteler à désigner un nouveau candidat.
Sous la pression des membres de son parti, l’actuelle, locataire de la Maison-Blanche a annoncé, ce dimanche, dans une lettre directement adressée aux Américains – publiée su X -qu’il renonce à briguer un second mandat. « Ce fut le plus grand honneur de ma vie d’être votre président. Et même si j’ai eu l’intention de me faire réélire, je crois qu’il est dans le meilleur intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l’accomplissement de mes fonctions de président pour le reste de mon mandat », explique le président américain, en précisant qu’il s’adressera au cours de cette semaine à la nation.
Joe Biden devient ainsi le premier président en exercice à ne pas se représenter, plus exactement à interrompre sa campagne, depuis Lyndon Johnson en 1968.
La veille de son forfait, plusieurs médias dont Reuters, rapportent que les grands argentiers de la campagne de Biden se son montrés très frileux à l’endroit du maintien de sa candidature.
Une fin de carrière désastreuse
Biden apporte son soutien à sa vice-présidente Kamala Harris pour poursuivre l’aventure de la présidentielle de 2024, mais l’Afro-Américain Jaime Harrison, président du Comité national démocrate réplique aussitôt que le parti entreprendrait un processus « transparent et ordonné » pour avancer « avec un candidat capable de vaincre Donald Trump en novembre ». En clair, on recommence à zéro et c’est au parti de désigner le futur candidat et son suppléant.
Les regards se portent vers les nouvelles étoiles montantes du parti sur lesquelles le répertoire rhétorique de Donald Trump ne peut avoir aucune prise.
Pour Joe Biden, la fin de sa carrière politique est simplement désastreuse. Jusqu’au-boutiste au point de ne pas penser à changer de braquet lorsqu’il le faut et à ne pas voir les coups venir, arc-bouté sur les réflexes désuets de la guerre froide, il laisse derrière lui des conflits potentiellement dangereux pour l’humanité toute entière sans avoir apporté la moindre touche d’apaisement ; surtout, il rentre à la maison avec dans ses bagages, un génocide potentiel documenté en temps réel, qui éclaboussera pour longtemps l’image de l’Amérique. Pas moins de 57% de ses électeurs pensent qu’à Gaza, Israël est en train de commettre un génocide avec le soutien, très souvent illégal de ses mentors.
Dahmane SOUDANI


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