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Mandats d’arrêt visant Netanyahou et Gallant : Londres met les bâtons dans les roues

Londres insensible à la détresse des enfants palestiniens (c.écran-DR)

Nombreux sont les citoyens du monde qui se demandent, à juste titre, pourquoi la Cour pénale internationale (CPI) tarde-t-elle tant à émettre les mandats d’arrêt internationaux à l’encontre de Benjamin Netanyahou et Yoav Gallant, demandés par le procureur Karim Khan. Sans surprise, la raison est toute simple : une manœuvre dilatoire de caniveaux sortie du chapeau anglais. En effet, le 10 juin dernier, Londres a introduit une requête consistant à savoir si « la Cour peut exercer sa compétence sur les ressortissants israéliens, dans des circonstances où la Palestine ne peut pas exercer sa compétence pénale sur les ressortissants israéliens (en vertu) des accords d’Oslo », relate l’agence Reuters. Les juges ont accepté l’examen de la requête anglaise, mais ont arrêté le 12 juillet comme date butoir pour tout nouveau recours.

Face à l’évidence, s’il y a un cas qui illustre parfaitement ce qu’on appelle une « exception dilatoire » ou action visant à retarder la poursuite de l’instance, à allonger la durée de la procédure, et qui plus est, est engagée de façon abusive, avec mauvaise foi, c’est bien cette initiative anglaise. Alors même que le Royaume-Uni a une lourde responsabilité historique dans la tragédie biblique du peuple palestinien.

C’est d’autant plus affligeant que Londres ne conteste rien sur le fond du dossier -ceux qui, au passage, donne plus de poids au réquisitoire de Karim Khan-, mais s’engage dans une machination procédurière de mauvais genre. À la manigance bien londonienne, s’ajoute le cynisme et la cruauté. Alors que toutes les lois de la guerre et les droits humains ont été pulvérisés dans le génocide en cours à Gaza et au moment où les Gazaouis meurent littéralement de faim dans le nord de l’enclave palestinienne le Royaume-Uni ne se gêne pas de prolonger le martyr des Palestiniens et d’encourager et de protéger les bourreaux, auteurs de ces atrocités. L’histoire en prendra, sans doute, bonne note.

Au regard de ce simulacre de procédure, On ne peut que donner raison à Victor Hugo, lorsqu’à travers l’un de ses personnages -dans L’Homme qui rit », il interpelle : « Hommes et femmes de Londres, me voici. Je vous félicite cordialement d’être anglais. Vous êtes un grand peuple. Je dis plus, vous êtes une grande populace. Vos coups de poing sont encore plus beaux que vos coups d’épée. Vous avez de l’appétit. Vous êtes la nation qui mange les autres. Fonction magnifique. Cette succion du monde classe à part l’Angleterre. Comme politique et philosophie, et maniement des colonies, populations, et industries, et comme volonté de faire aux autres du mal qui est pour soi du bien, vous êtes particuliers et surprenants. Le moment approche où il y aura sur la terre deux écriteaux ; sur l’un on lira : Côté des hommes ; sur l’autre on lira : Côté des anglais ». Tout est dit ! Londres persiste dans son immoralité ancestrale que plus aucun verni ne peut, à présent, dissimuler.

Dahmane SOUDANI

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