En riposte à l’attaque de son consulat à Damas, l’Iran lance des dizaines de drones en de missiles contre Israël

En riposte à l’attaque, menée par Israël contre son consulat à Damas, le 1^er avril dernier, causant la destruction de la chancellerie et la mort de 16 personne, l’Iran a lancé ce samedi une attaque massive de drones et de missiles contre Israël. préalablement à cette riposte le système informatique de la défense anti-aérienne israélien a subi une vaste attaque. Des dizaines de missile du Hezbollah libanais se sont, par ailleurs abattus, sur les installations de défense anti-aérienne, israéliennes implantées sur le Golan occupé. Selon les premières informations, les Iraniens ont visé, en priorité, les bases aériennes et les autres équipements militaires, mais Tel Aviv semble aussi avoir été touchée. On ignore s’il y a des morts et quel serait éventuellement leur nombre.

Une base militaire touchée dans le Négev

L’agence de presse iranienne IRNA, rapporte que les forces armées iraniennes ont frappé une base aérienne israélienne dans le désert du Néguev, probablement Nevatim, avec des missiles balistiques Kheybar. La même agence précise que cette base qui avait été utilisée pour mener l’attaque contre le consulat iranien à Damas.

Les médias israéliens admettent que des missiles iraniens ont touché la base aérienne de l’aéroport de Ramon au nord-est d’Eilet, le long de la frontière avec l’Égypte, et une importante base militaire dans le désert du Néguev, causant de sérieux dégâts.

La Turquie, l’Irak, la Jordanie le Koweit et le Qatar ont informé les Américains et l’OTAN que leurs territoires ne peuvent pas être utilisés dans une éventuelle attaque contre l’Iran.

Les États-Unis et le Royaume-Uni ont pris une part active dans la défense anti-aérienne d’Israël. Le rôle de la France n’est pas très clair. Il y a aussi le rôle ignominieux de la Jordanie qui non seulement a participé à la défense d’Israël, mais qui a aussi autorisé l’utilisation de son territoire à cette fin.

Téhéran a, par ailleurs, averti Israël que s’il commettait « une autre faute », la réponse serait beaucoup plus sévère.

Nétanyahou et son gouvernement d’extrême droite ne peuvent pas jouer aux victimes auprès des alliés inconditionnels d’Israël, ceux-ci ayant été mis dans l’embarras par l’attaque du consulat iranien à Damas, en violation flagrante du droit international. Une représentation diplomatique est un territoire du pays auquel elle est liée.

Dahmane SOUDANI