Exigence de mesures spécifiques, concrètes et mesurables dont l’évaluation, en temps réelle, sera faite par la Maison-Blanche, cessez-le-feu immédiat, nécessité de doter les négociateurs israéliens des pouvoirs nécessaires leur permettant de parvenir à un accord… À bien lire le communiqué de la Maison-Blanche de ce jeudi, Joe Biden ne crédite plus le gouvernement israélien d’extrême droite d’aucune sorte de confiance
L’appel téléphonique, de ce jeudi, n’a duré que 30 mn, mais le président Biden a sérieusement réduit la marge de manœuvre de Netanyahou dans la gestion de la tragédie imposées, par Tel Aviv, aux gazaouis. « Le président Biden a souligné que les frappes contre les travailleurs humanitaires et la situation humanitaire globale étaient inacceptables », indique le communiqué de la Maison-Blanche.
Le président Biden « a clairement souligné la nécessité pour Israël d’annoncer et de mettre en œuvre une série de mesures spécifiques, concrètes et mesurables pour remédier aux dommages causés aux civils, aux souffrances humanitaires et à la sécurité des travailleurs humanitaires », peut-on lire sur le même communiqué.
Parvenir le plus vite possible à un accord
Dans tous les cas, à l’avenir, le président américain « a clairement indiqué que la politique américaine à l’égard de Gaza sera déterminée par notre évaluation de l’action immédiate d’Israël concernant ces mesures ».
Ce paquet de mesures doit être accompagné d’« un cessez-le-feu immédiat » qui « est essentiel pour stabiliser et améliorer la situation humanitaire et protéger les civils innocents ».
Dernier levier de blocage, le locataire de la Maison-Blanche « a appelé le Premier ministre à donner à ses négociateurs les moyens de conclure sans délai un accord pour ramener les otages chez eux ».
Récemment, les médias israéliens ont rapporté que Netanyahou a limité les pouvoirs des négociateurs dans le but évident d’empêcher un accord final.
Bien évidemment Netanyahou a tenté de botté en touche en faisant valoir la soi-disant menace iranienne, alors c’est lui qui a détruit, il y a, à peine, deux jours le consulat iranien à Damas qui est un territoire iranien. Comme inversion accusatoire, celle-ci décrochera sans aucun doute la palme d’or… de la mauvaise foi.
Dahmane SOUDANI


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