Après 159 jours de tapis de bombes et de massacres -les attaques contre Gaza ayant commencé le 8 octobre 2023-, et la mort et disparition de près de 40 000 Palestiniens, Antony Blinken, le secrétaire d’État américain, en tournée au Moyen-Orient, annonce enfin que les États-Unis allaient soumettre, au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) une résolution de cessez-le-feu immédiat.
En principe un cessez-le-feu immédiat n’est assorti d’aucune condition. On ne sait pas encore si la proposition américaine porte sur un cessez-le-feu permanent ou temporaire. On ne sait pas également s’il s’agit d’une pause pour permettre la libération des otages, des prisonniers politiques palestiniens et des palestiniens en détention arbitraire sans jugement. On ne sait pas enfin si ce projet porte sur la réalisation de conditions de non-retour au conflit avec, en particulier la levée du blocus de la bande Gaza -assiégée depuis près de 17 ans- et la mise en place d’un État palestinien viable, le démantèlement des colonies illégales et le déplacement des colons qui ont usurpé les biens des Palestiniens en Cisjordanie en plus de la restitution du Golan à la Syrie.
Avant cette initiative, Washington avait bloqué trois résolutions du Conseil de sécurité sur le cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Dahmane SOUDANI


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