Aujourd’hui, 8 mars 2024, nous célébrons donc la Journée Internationale de la Femme. Et quelle célébration ! lorsque sous nos yeux un régime d’Apartheid se donne le droit d’assassiner froidement et avec préméditation, du 7 octobre 2023 au 1er mars 2024, 9 000 femmes -sans compter les petites filles- d’une communauté de 2,3 millions d’âmes. Pas moins de 9 000 femmes en moins de 5 mois, sans compter 354 femmes assassinées en 2008/2009, les 629 femmes éliminées en 2012, les 55 femmes exécutées en 2014 et 14 autres tuées en 2021. La quasi-totalité de ces victimes de sexe féminin ont perdu la vie sous les différents mandats de Netanyahou, un meurtrier si bien protégé qu’il passe pour un non justiciable.
Selon un décompte établi par l’ONU, depuis le 7 octobre dernier (au 1er mars 2024), en moyenne, 63 femmes palestiniennes sont assassinées chaque jour par les fanatiques génocidaires de Tel Aviv, dont 37 mamans par jour.
Selon la même source, « Près de 9 femmes sur 10 (87 pour cent) déclarent avoir plus de mal à accéder à la nourriture que les hommes. Certaines femmes ont désormais recours à des mécanismes d’adaptation extrêmes, comme chercher de la nourriture sous les décombres ou dans les bennes à ordures ».
Non, le cœur n’est pas aux célébrations, mais à l’urgence extrême ! Il faut immédiatement et peu importe les moyens, arrêter ces massacres tellement faciles à commettre qu’ils ne peuvent être animés que par une lâcheté d’un genre très particulier et l’absence totale de toute moralité.
Dahmane SOUDANI
MaghNord 
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