Il n’y a plus de limites dans l’orgie assassine de l’armée de Tel Aviv. Hier jeudi, alors qu’à Gaza City, des civils palestiniens étaient venus chercher de l’aide auprès d’un des rares convois humanitaires qui a réussi à atteindre la capitale de l’enclave palestinienne, l’armée occupante a ouvert le feu, depuis des chars et des drones, sur la foule faisant plus de 100 morts et 700 blessés. Cet acte ignoble d’une cruauté rarement égalée, et dans un silence pour le moins choquant, qui devrait heurter profondément la conscience humaine si, tant est, il en reste une, est soldé au titre des faits divers et des anecdotes d’une guerre, pardon ! d’un massacre de masse.
Pire encore, la presse complice directe et sans intermédiaire de génocide, en Palestine, a immédiatement tenté à justifier ce crime là où, en principe, au regard des impératifs moraux communs, aucune justification ne peut être évoquée. Ces comprachicos -au sens hugolien du terme, mais appliqué à l’esprit et pas au physique- de la perception et des consciences convoquent des raisons de caniveaux, comme « bousculades », « désordre », voire même en reprenant directement des éléments de la propagande de l’armée israélienne comme « les soldats se sont sentis menacés », « Ils ont été écrasés par les camions du convoi humanitaire ». Des camions qui blessent des civils par balles, c’est l’ultime ignominie de la propagande israélienne !
En fait, ceux qui donnent des ordres, ceux qui les exécutent et ceux qui les soutiennent sont coupables de crimes de guerres et ils doivent en payer le prix.
Dahmane SOUDANI



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