Mohamed Shtayeh, Premier ministre de Mahmoud Abbas, a annoncé, ce lundi, la démission de son gouvernement ; un départ justifié par l’étouffement méthodique et systématique du peuple palestinien et de tout pouvoir qui en émane par Israël. « Après avoir soumis, au président (Mahmoud Abbas) la démission de mon gouvernement, mardi 20 février 2024, aujourd’hui, je l’engage donc officiellement », explique le responsable palestinien, avant de détailler : « Cette décision fait suite aux évolutions politiques, sécuritaires et économiques, liées à (aux) :
- l’agression contre notre peuple à Gaza et l’escalade sans précédent en Cisjordanie et contre la ville de Jérusalem ;
- attaques agressives sans précédent que subissent notre peuple notre cause palestinienne et notre système politique ;
- punitions collectives et tentatives de déplacements forcés et la famine organisée à Gaza ;
- l’intensification de la colonisation, le terrorisme des colons et les incursions (de l’armée israélienne) répétées à Jérusalem, en Cisjordanie, dans les camps de réfugiés, les villages et les villes et leur recolonisation ;
- l’étranglement financier, également sans précédent, les tentatives de mettre fin à la présence de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient et le désengagement de tous les accords ;
- l’annexion graduelle des terres palestiniennes et la volonté de faire de l’autorité palestinienne un service administratif et sécuritaire, dépourvue de toute contenu politique ».
Avec cette démission, la situation devient intenable pour l’autorité palestinienne et le président Mahmoud Abbas. De leur côté, les fanatiques de Tel Aviv, sont en voie d’obtenir ce qu’ils ont toujours voulu : un nouveau front actif, dans le but d’entrainer les va-t-en-guerre et autres boute-en-train, de par le monde, toujours prêts à cramer du palestinien, dans un éventuel conflit généralisé.
Dahmane SOUDANI
MaghNord 
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