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Bombardements de civils à Gaza : Les langues se délient

Sous le titre « Israël a bombardé les zones où il a ordonné aux civils de Gaza de se rendre, preuves à l’appui », The New York Times vient de mettre en ligne un article et une vidéo sur le bombardement des zones civiles supposée sûres. « Une enquête du Times a retracé l’utilisation par Israël de bombes de 2 000 livres (près de 900 kg) dans le sud de Gaza, parmi les plus destructrices des arsenaux militaires occidentaux. », note le quotidien new-yorkais.

En fait, il s’agit des fameuses bombes BLU-109 dites « anti-bunker » de fabrication américaine pouvant détruire des cibles jusqu’à 7 m de profondeur avec formation de cratères allant de 13 à 19 mètres de diamètre. Alors que la Maison-Blanche appelle Israël à limiter, au maximum, les pertes civiles, on apprend, à travers The New York Times que ce ne sont pas une centaine de ces dangereuses munitions, comme l’avait annoncé The Wall Street Journal au début de ce mois décembre (notre article du 3 décembre) que les USA ont livrées à Israël, depuis le 7 octobre dernier, mais 2 000 unités. Effrayant ! Lorsqu’une de ces bombes explose, elle libère une onde de choc et des projections de fragments de métaux et de divers matériaux durs sur des centaines de mètres et dans toutes les directions.

The Times qui a aussi travaillé sur ces bombardements destructeurs en utilisant des photos satellites et par le recours à l’intelligence artificielle, à recensé 1 600 cratères de BLU-109 en territoires civiles y compris dans les zones qu’Israël avait désignée comme sécurisées.

The New York Times a effectué une vérification des zones d’impact, sans recours à l’intelligence artificielle et est arrivé à la conclusion affligeante selon laquelle rien que dans la partie sud de la bande de Gaza, 208 des cratères formés par ces bombes se trouvent dans les zones où l’armée israélienne avait demandé aux populations de se rendre pour « leur sécurité ».

Ces révélations-confirmations du Times et de New York Times interviennent le même jour d’une nouvelle réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur Gaza.

Par ailleurs, des informations de plus en plus persistantes indiquent que Golani, la brigade d’élite de l’armée israélienne, se serait retirée de la bande de Gaza où elle aurait perdu 25% de ses capacités opérationnelles.  

Dahmane SOUDANI  

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