Au lendemain de l’adoption d’une nouvelle résolution des Nations Unies sur un cessez-le-feu immédiat, l’armée israélienne lance un deuxième assaut contre le seul hôpital encore opérationnel dans le nord de la bande de Gaza et ordonne son évacuation.
Mardi, le jour même de la réunion de l’Assemblée générale des Nations Unies en vue de se prononcer sur une résolution de cessez-le-feu humanitaire immédiat, Israël a attaqué l’hôpital Kamal Adwan, à Beit Lahiya, au nord de la bande de Gaza. Des médecins et des membres du personnel médical ont été arrêtés. Cette information est confirmée par l’ONU[1]. Le lendemain, mercredi, après l’adoption de cette résolution, à une très large majorité (plus de 82% des pays ayant pris part au vote), Israël défie la communauté internationale -la vraie, celle-ci- et lance une deuxième attaque contre le même hôpital, « avec des informations faisant état d’arrestations massives et de mauvais traitements des personnes qu’ils ont détenues ». Selon Bureau de coordination des affaires humanitaire (BCAH).
Cet organisme des Nations Unies indique, par ailleurs que cinq médecins et tout le personnel féminin, arrêtés la veille, ont été libérés, mais le docteur Ahmed al-Kahlout, directeur de l’hôpital et quelque 70 autres membres du personnel médical « restent détenus dans un lieu inconnu en dehors de l’hôpital ».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) exprime son inquiétude face à ces raids et appelle à la protection des patients et du personnel à l’intérieur de l’hôpital. Rien n’y fait, ce jeudi, il a à peine deux heures, l’armée israélienne a ordonné la fermeture de l’hôpital dans un délai n’excédant pas les quatre heures.
L’hôpital Kamal Adwan est le seul établissement de santé encore opérationnel dans le nord de la bande de Gaza.
Dahmane SOUDANI




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