Trois mois après le début de l’enquête lancée par les Républicains, la Chambre des représentants, contrôlée par ces derniers ((221 sièges pour 213 pour les démocrates, un poste étant actuellement vacant) autorise formellement, ce mercredi, une investigation de destitution visant le président des États-Unis, le démocrate Joe Biden. Les Républicains cherchent savoir si le président avait a indûment bénéficié des relations d’affaires à l’étranger -principalement en Ukraine et en Chine- de son fils Hunter Biden, 53 ans. Cette enquête adoptée quelques heures seulement après que le jeune Biden ait décliné un appel à témoigner à huit clos.
Hunter Biden fait face à des accusations fédérales pour avoir menti au sujet de sa consommation de drogue au moment de l’achat d’une arme de poing et à des accusations distinctes pour non-paiement de 1,4 million de dollars d’impôts. Il a plaidé non coupable des accusations liées à l’acquisition l’arme à feu en question et son avocat affirme qu’il s’est acquitté de la totalité des impayés fiscaux.
À moins d’un coup de théâtre, la destitution de Joe Biden, n’est simplement pas possible. Car même si la Chambre des représentants vote sa destitution, il faudra ensuite obtenir l’accord du Sénat contrôlé par les Démocrates (51 sièges sur 100). Les 3/4 des voix sont nécessaires.
En revanche une procédure engagée sur la base d’allégations de corruption peut être intégrée au dispositif de campagne des Républicains à l’occasion de la présidentielle de 2024.
Dahmane SOUDANI


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