Avant d’être nommé à cette fonction, ce « religieux » avait déclaré qu’il était favorable au viol des femmes, non juives, en temps de guerre par les soldats.
Cet homme s’appelle Eyal Moshé Krim. Il a été nommé au poste de grand rabbin militaire israélien avec le grade de général de brigade. Et c’est cet homme qui, aujourd’hui donne des conseils spirituels aux soldats israéliens intervenant à Gaza.
Jusque-là, rien de bien méchant. Sauf que par ces temps de conflit (massacre devrait-on dire) de très haute intensité, dans un tweet, daté du 3 décembre courant, le journaliste (Incaptured News) Dan Cohen (@dancohen3000), revient sur les écrits antérieurs à la nomination d’Eyal Krim à la tête du culte au sein de l’armée israélienne. Ce « religieux » s’était, en effet, dit favorable au viol des femmes non juives, en temps de guerre, par les soldats.
Cette nomination sur la base d’un passif aussi lourd, avait alors provoqué une onde de choc, en premier lieu, chez les Israéliens qui veulent vivre en paix avec les Palestiniens et les réactions ont été nombreuses. Face à ce tollé, « 150 rabbins sionistes ont écrit pour le soutenir, déclarant que : la tentative de disqualifier la nomination du rabbin en raison de ses positions légitimes dans la Torah est une tentative qui nuira gravement à l’ensemble du monde de la Torah dans l’État d’Israël et dans les Forces de défense israéliennes », relate Dan Cohen.
Dénoncé par des leaders politiques israéliens
Et Dan Cohen d’ajouter : « Karim (en fait Krim) est maintenant général de brigade, donnant des conseils spirituels aux soldats israéliens qui terrorisent Gaza ».
Eyal Krim a été nommé à ce poste, militaro-religieux, en 2016. Mais par ces temps de « guerre » de très haute intensité, déchaînant les passions et pendant laquelle beaucoup de femmes palestiniennes sont abusivement faites prisonnières, aussi bien à Gaza qu’en Cisjordanie, Dan Cohen a tout à fait raison d’alerter l’opinion sur l’instinct qui anime l’actuel chef du rabbinat militaire israélien et son environnement.
Rappelons qu’après cette nomination controversée, même si Eyal Krim s’était formellement rétracté, Zehava Gal-On, la leader du Meretz (parti de gauche) avait déjà déclaré qu’il n’était « pas apte » à occuper cette fonction du fait de ses déclarations antérieures, datant de 2002. Pour les mêmes raisons, Yair Lapid, ancien Premier ministre israélien et leader du parti centriste Yesh Atid, avait soutenu que le promu devrait désavouer ses propos et ne devrait pas accéder au statut de grand rabbin militaire.
Dahmane SOUDANI




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