Le curseur du décompte macabre a, selon l’ONU, franchi, ce lundi, la barre de 13 000 morts dans la bande de Gaza. « C’est ce qui compte. Nous sommes témoins d’un massacre de civils sans précédent dans aucun conflit depuis que je suis Secrétaire général », s’insurge Antonio Guterres, secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies.
Dans ce jeu de massacre -il n’y a aucune symétrie en la résistance palestinienne et l’armée d’occupation israélienne qui permette de parler de « conflit »- auquel se livre Israël, en moyenne, 70% des victimes sont des femmes et des enfants.
D’après le Dr Mike Ryan de l’OMS, jusqu’à 1 500 enfants sont toujours portés disparus à Gaza. Beaucoup sont probablement ensevelis sous les décombres. Alors même que l’hôpital pour enfants, Rantis est utilisé, comme caserne par l’armée israélienne, le Dr Mike Ryan indique que le système de santé est confronté à une « pression extrême ».
Selon des témoins indépendants, l’armée israélienne n’épargne pas, non plus, les Palestiniens qui, suivant son injonction, se dirigent vers le sud de la bande de Gaza. L’un d’entre eux qualifie cette voie censée être, selon Israël, « la route de la vie » de « route de la mort ».
Au grand dam des mercenaires des plateaux de télévisions et leurs petits jeux dilatoires de soumissions ou d’inquisition, en fonction des acteurs, l’ONU confirme que le nombre de victimes annoncé par le ministère de la Santé de Gaza est considéré comme fiables par les agences de l’ONU.
MaghNord 
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