Le Dr Aleida Guevara, la fille ainée d’Ernesto Che Guevara adresse un vibrant message aux Palestiniens.
Aleida Guevara s’adresse d’abord aux voisins de Gaza et de la Palestine lesquelles dans une forme d’impuissance résignée, voire de lâcheté et de trahison, détournent le regard du martyr des Gazaouis. « Hé ! les peuples des pays arabes ! Qu’attendez-vous ? Nous sommes loin très loin, mais vous, vous êtes là ! Aujourd’hui, c’est avec Gaza, avec la Palestine et demain, ce sera avec qui ? Si vous laissez Israël continuer à faire ce qu’il veut, jusqu’où ira-t-il ? Où s’arrêtera-t-il ? Où va-t-il s’arrêter ? Pensez-vous vraiment !? Vous devez être unis en tant que peuple. Vous défendez votre sang, votre culture, votre vie. Vous ne devez jamais l’oublier. », assène cette pasionaria des droits humains.
« La solidarité, c’est l’action »
« Aux frères Palestiniens. Je suis désolée pour la distance. J’aimerais être avec vous. Je pense que c’est vraiment ma place, parce que la solidarité, ce n’est pas seulement parler et dire. La solidarité, c’est faire ! Je suis médecin. Je devrais être là. Comptez sur moi à tout moment. Quand vous voulez. Je peux être à côté de vous tous ; Vraiment la vie n’a pas de prix », martèle la fille du Ché.
« Ce qui compte, c’est que nous soyons fermes. En fait, nous sommes solidaires l’un envers l’autre. Je ne peux pas me contenter de parler d’amour et de respect. Je dois aussi parler de force, parce que vous, en tant que peuple palestinien, vous mettez en pratique, ce que mon propre peuple dit : La patrie ou la mort. Mais notre dernier mot est : nous vaincrons et c’est ce que nous espérons que vous réalisiez : Venceremos, comme vaincre. Vaincre toujours ! En avant frères jusqu’à la victoire, toujours ! », conclut la Cubaine.
Aleida Guevara travaille à l’hôpital pour enfant William Solar à la Havane (Cuba). Elle mène une lutte constante pour les droits humains et l’effacement de la dette des pays pauvres.
Dahmane SOUDANI
MaghNord 
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