Génocide de Gaza. La tension monte de plusieurs crans

Pas moins de 300 éléments des forces spéciales canadiennes sont sur le théâtre des opérations et les Houtis disent avoir lancé plusieurs salves de missiles et de drones sur Israël.

Pas moins de 300 éléments des forces spéciales canadiennes sont à Tem Aviv, officiellement pour établir « un plan d’aide d’urgence » à la représentation diplomatique du pays. Cette information été a confirmée, dimanche dernier, par l’un des porte-paroles du ministère canadien de la Défense.

Pour l’heure, le système de rotation de vols aériens, mis en place par l’armée canadienne, a déjà permis d’évacuer, vers Chypre, les 1 600 canadiens résidants en Israël et leurs familles

Mais dans une communication, pour le moins confuse, les officiels canadiens mentionnent, par ailleurs, que le détachement militaire en question a également pour mission d’« assurer uneréponse urgente si la situation sécuritaire se détériorait rapidement et un soutien pour l’évacuation des Canadiens si celle-ci devenait nécessaire ». Ce qui prouve que le contingent canadien va rester sur place pour une durée indéterminée.

Le Houtis s’invitent au conflit

Pour les palestiniens, il n’y a aucun doute, les forces spéciales canadiennes participent au génocide en cours à Gaza ». Ce qui sème le doute, c’est qu’Ottawa n’a envoyé aucun signal aux 354 canadiens qui vivent à Gaza. Il n’a pas, non plus, évacué les 40 000 Canadiens qui vivent au Liban. Les autorités canadiennes se sont contentées d’inviter ces dernier à quitter le pays du Cèdre.

Cette intrusion canadienne n’est pas de nature à apaiser les tensions et ce d’autant que, depuis le Yémen, les Houtis disent avoir lancé des salves de missiles et de drones sur Israël le contraignant a posté des forces d’interception en mer Rouge.

À signaler également que lors de leur attaque, de ces derniers jours, contre la marine israélienne, les brigades El-Kassam disent avoir utilisé, pour la première fois, un de leurs nouveaux missiles

Enfin, les chefs de la diplomatie turque Hakan Fidan et iranienne Amir Abdollahian ont appelé, mercredi depuis Ankara, à la convocation d’une conférence internationale au plus vite pour éviter une guerre régionale. Ce qui signifie que celle-ci relève, désormais, du domaine du possible.

En attendant la déclaration de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, prévue pour vendredi prochain, la tension monte de plusieurs crans.

Pour l’heure, ces bruits de bottes n’apaisent nullement la douleur des Gazaouis qui est l’urgence des urgences.

Dahmane SOUDANI