Ce lundi, le nombre de morts, dans la bande de Gaza, sous les bombes israéliennes, a franchi la barre tragique de 8 000 victimes dont la moitié sont des femmes et des enfants et plus 2 000 personnes sont toujours sous les décombres. Par ailleurs 21 000 personnes ont été blessées et 1,6 million autres ont été déplacées et le monde semble toujours impuissant devant cette tragédie ou se livre, partiellement au moins, à une justification, criminelle, à peine voilée, de ce génocide, commis pour l’essentiel, à distance, depuis des avions de combat.
Cette véritable offense faite au genre humain a fait dire à Vasily Nebenzya, représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU que désormais, « une catastrophe humanitaire d’une ampleur biblique se déroule dans le territoire palestinien occupé, de Cisjordanie et de la bande de Gaza »
De son côté, dans son dernier meeting, le président turc Recep Tayyip Erdogan n’a pas hésité à qualifier Israël d’organisation terroriste et Benjamin Netanyahou de criminel de guerre en leur annonçant qu’il pourrait bien, un jour, débarquer, au petit matin, à Gaza sans donner de préavis.
Ce nouveau génocide commis de sang-froid et avec préméditation dans la bande de Gaza, porte le nombre de Palestiniens tués, sous les mandats successifs de Benjamin Netanyahou, un homme de lumière, semble-t-il, à 13 508 victimes -5 508 ayant été tués de 2009 au 6 octobre 2023-. Les personnalités qui serrent la main à l’actuel Premier ministre israélien, sont-elles réellement conscientes que cet individu est à l’origine d’un tel crime de masse ?
D. S.
MaghNord 
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