Il y aura un jour où les mots feront plus de dégâts que toutes les armes de destructions massives réunies.
Encore un hôpital palestinien sauvagement attaqué par l’aviation israélienne. Cette fois-ci, c’est l’hôpital Nasser à Khan Younès au sud de la bande de Gaza qui fut la cible de ces attaques criminelles. À la barbarie s’ajoute le cynisme. Cette novelle forfaiture intervient une semaine après le bombardement de l’hôpital al-Ahli al-Arabi à Gaza-ville.
Dans ces conditions d’atrocité extrême que le président français Emmanuel Macron ne trouve pas meilleure initiative que de plaider pour la réactivation, contre le Hamas, de la soi-disant coalition internationale qui en Syrie, en estampillant des terroristes de l’étiquette de « rebelles » a soutenu les pires atrocités contre les citoyens et les citoyennes de ce pays. Parmi les groupes armés flanqués du titre de rebelles, on retrouve entre autres al-Nosra, la branche locale d’al-Qaïda et dont certains éléments se faisaient d’ailleurs soigner en Israël.
Ajouter de la souffrance à la souffrance
Comme si le tapis de bombes israéliennes qui écrase les Gazaouis ne suffisait pas, le président français veut ajouter de la souffrance à la souffrance. Son ministre de l’Intérieur a, sur la base d’arguments fallacieux, déjà tenté de criminaliser tout soutien au peuple de Gaza.
On a encore en mémoire la destruction quasi-totale de Raqqa en Syrie par cette même coalition internationale ; destruction complaisamment étouffée par la presse. Passons sur le vol du pétrole syrien, l’occupation illégale et sans fondements, jusqu’à présent, de parties du territoires syriens par des membres de cette même coalition.
La sortie d’Emmanuel Macron intervient le jour-même où Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU dénonce « des violations claires » du droit humanitaire et exige « un cessez-le-feu humanitaire immédiat ». Le peuple palestinien s’en souviendra et il y aura un jour où les mots feront plus de dégâts que toutes les armes de destructions massives réunies.
De leur côté les présidents Vladimir Poutine, pour la Russie et Tayyip Reccep Erdogan, pour la Turquie se disent profondément préoccupés par la situation humanitaire dans la bande de Gaza et dénoncent le silence des chancelleries occidentales. Enfin, le président Iranien Ibrahim Raïssi regrette le manque de cohésion des pays arabes.


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