L’Algérie est-elle en train d’entreprendre une médiation qui aiderait les Tunisiens à sortir leur pays de la crise institutionnelle dans laquelle il se trouve plongé depuis plusieurs semaines. Après avoir reçu, vendredi dernier, Rached Ghanouchi, président du mouvement islamo-conservateur Ennadha, la force politique la plus importante du pays, le président Abdelaziz Bouteflika a reçu, ce dimanche Beji Caïd Essebsi, président du mouvement Nida Tounes, un autre poids lourd du paysage politique tunisien.
Blocage institutionnel en Tunisie, instabilité généralisé en Libye, avec l’enlèvement, aujourd’hui dimanche, du N°2 du renseignement de ce pays, l’Algérie se trouve bordée, à l’est, par une zone de turbulence à l’avenir très incertain. Mais il se pourrait bien que, dans le cas du chassé-croisé de ce week-end, que ce sont les dirigeants tunisiens qui aient sollicité les auspices d’Alger pour surpasser la crise politique dans laquelle ils se débattent.


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