Décidemment, en matière de violation de la confidentialité du courrier privé et diplomatique, nous ne sommes pas au bout de nos surprises. S’appuyant sur de nouvelles révélations, d’Edward Snowden, l’ancien agent américain, The Guardian vient de rapporter que les ordinateurs des membres des délégations qui avaient pris part au deuxième sommet du G20, organisé à Londres en 2009, ont été hackés (espionnées) par le Quartier général des communications du Gouvernement (GCHQ) sur ordre du 10 Downing Street. Les communications téléphoniques des diplomates et fonctionnaires étrangers ont également été interceptées. Grace à la mise en place de faux cybercafés Les emails ont été simplement détournés et examinés.
Pour Londres, cette nouvelle révélation ne peut pas plus mal tomber. La capitale britannique devra accueillir, ce lundi, le sommet du G8. Elle est d’autant plus dévastatrice qu’elle succède à la magistrale leçon administrée la veille par le président russe, Vladimir Poutine, au Premier ministre de Sa Majesté, David Cameron sur la perception de ce dernier de la question sécuritaire en Syrie ; résumée par plusieurs média en ces termes. « L’Occident est en train d’armer des gens qui mangent des viscères humains pour assouvir leur haine ». Plusieurs témoignages, dont une vidéo postée en mai dernier par un « rebelle », font en effet, état d’éviscérations anthropophagiques.



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