Alors que la pratique des primes non imposables et en liquide était censée avoir été supprimée depuis 2002, par le Premier ministre socialiste Lionel Jospin, Claude Guéant, ancien ministre UMP de l’Intérieur a continué à en bénéficier entre 2002 et 2004. À cette époque, il était directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy alors ministre de l’Intérieur, de la sécurité intérieur et des libertés locales.
Outre ces primes, Claude Guéant percevait des frais d’enquête. Ce qui lui permettait d’empocher la coquette somme, nette d’impôt, de 10 000 euros pas mois pendant deux ans soit plus du montant brut de huit SMIC (barème de 2003). Sur deux ans, c’est l’équivalent de près 198 SMIC qui ont renfloué les comptes de l’ancien ministre de l’Intérieur, de quoi rémunérer près de 17 smicards pendant une année.
Le rapport sur les primes de M. Guéant a été transmis à la Justice, lundi dernier par les services de Manuel Valls, actuel ministre de l’Intérieur.



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