La gendarmerie royale du Canada (GRC) s’intéresse également à l’identité d’individus qui pourraient avoir aidé les terroristes de Tiguentourine (In Amenas Algérie) d’origine canadienne à quitter le pays.
Ali Medlej et Xristos Katsiroubas (photo diffusée par RDI)
La Gendarmerie Royale du Canda confirme officiellement que deux des corps humains retrouvés par les services de sécurité algériens, sur le site gazier de Tiguentourine (In Amenas) étaient bel et bien ceux des deux jeunes canadiens Xristos Katsiroubas et Ali Medjel, originaire de London en Ontario. Mais pour la GRC, citée par Radio Canda Internationale (RDI) l’enquête est loin d’être terminée. « Exceptionnellement, la GRC confirme que les restes humains trouvés en Algérie appartiennent bien à Ali Medlej et Xristos Katsiroubas qui sont de Canadiens et la GRC demande l’assistance du public », lance en pleine conférence de presse Marc Richer porte-parole de la GRC. Les services canadiens de sécurité fournissent également un numéro de téléphone et une adresse internet facilement repérables sur le Réseau info-sécurité nationale-GRC, pour recueillir, auprès du public les
Marc Richer (séquence diffusée par RDI)
informations utiles à la poursuite de l’enquête
Des Américains et des Européens fréquentent la même école
La GRC s’intéresse également au cas d’un troisième Canadien répondant au nom de Aaron Yoon, alias Haroun, ami des deux terroristes ontariens et détenu depuis plusieurs mois en Mauritanie aux motifs qu’il appartient à un groupe qui prêche un Islam radical proche d’Al Qaïda. Ce troisième homme fréquente une école coranique mauritanienne en même temps que des Américains et des Européens.
En 2011, Aaron Yoon s’était rendu en même temps que ses deux amis dans les pays du Maghreb. Le détenu clame son innocence et sa famille plaide en sa faveur. Les autorités
Le troisième homme (photo diffusée par RDI)
canadiennes et mauritaniennes s’abstiennent de confirmer les chefs d’accusation formulés à son encontre
La GRC qui s’intéresse aux réseaux d’embrigadement et de recrutement au Canada, veut, dans un premier temps, connaître « l’identité d’individus qui pourraient les (NDLR les terroristes) avoir aidés à quitter le Canada ».
Dahmane Soudani
MaghNord 
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